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Contractualisation filières interfilière Les offres de contrats de Coop de France nutrition animale

A la demande de Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture, Coop de France nutrition animale a remis son projet interfilière de contrats bipartites. Ceux-ci reposent sur des outils tels que la création de marchés à livraison différée ou le lissage des prix. Ils permettront aux agriculteurs une meilleure gestion de la volatilité des prix des matières premières et de raisonner en marge sur coût de production.

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Jean Luc Cade, président de Coop de France
nutrition animale (© Terre-net Média)
Coop de France opte pour le bipartisme, les offres de contrats interfilières remises au ministre il y a 3 semaines répondent à sa demande de janvier dernier de proposer des solutions pour sécuriser le revenu des agriculteurs en étendant la contractualisation (cf. liens). Ces offres de contrats bipartites seront signées « entre chaque maillon de l’amont et de l’aval » a souligné Jean-Luc Cade, président de Coop de France nutrition animale lors de la présentation du 14 avril 2011.

L’objectif de ces contrats-types entre acheteurs et vendeurs est double :

« L’instauration de contrats bipartites devra rester un acte libre et volontaire de la part des acteurs d’une filière » et elle doit être l’occasion d’instaurer un « changement culturel entre les agriculteurs adhérents et leurs coopératives ». Ainsi, l’image de l’agriculteur « partenaire et réel acteur » sera préférée à celle de « client ». Lui seront donnés les moyens de pouvoir raisonner en marge sur coût de production et non en prix, pour mieux négocier ses achats.

Ce changement du « B to C* » au « B to B* » ne sera possible que si les objectifs évoqués précédemment en termes d’anticipation de prix de vente des produits sont atteints.

Le bipartisme est préféré par Coop de France au tripartisme ou à toute autre forme de contractualisation en raison d’une volonté affirmée de préserver la proximité entre les partenaires. En revanche ce bipartisme doit s’inscrire dans une vision globale de la chaine de production en se référant à des indicateurs adéquats.

Toutes catégories confondues, les nouveautés des offres de contrats proposés par Coop de France sont :

La contractualisation et les autres outils de régulation ne doivent en aucun cas s’inscrire en dehors du marché. Ils doivent en revanche contribuer à en maitriser le fonctionnement.

Mais surtout sa réussite repose sur des rapports équitables entre les partenaires (cf les difficultés déjà rencontrées par les éleveurs laitiers).

Ce système sera par ailleurs incomplet sans l’adhésion de la grande distribution. Or avec la Lme, cette dernière est uniquement soumise à une négociation annuelle de ces prix d’achats. Ainsi, espérer répercuter des variations de prix mensuels aux grandes enseignes commerciales semble à l’heure actuelle utopique.

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